Dans le cadre du module Marketing de la formation E-commerce que je suis, nous avons réalisé une étude de cas marketing sur le marché des livres électroniques. Une autre sur le cas particulier du Kindle d’Amazon. Le secteur de la culture dans le commerce électronique représente un volume d’affaire considérable, celui du livre et de la littérature en représente une part importante.
La première étude partait du postulat selon lequel la lecture est plutôt une activité de détente envisagée dans un contexte confortable. On soulignait plusieurs types d’ouvrages, des genres de prédilections et des comportements de lecture. Entre les romans, classiques ou contemporains, les ouvrages pratiques (gastronomie, voyages, etc.), les lectures professionnelles, on en est arrivé à distinguer trois profils de lecteurs. Il s’agissait de mieux cerner leur attachement au livre en tant qu’objet, leur rapport au contenu et au contenant. L’objectif étant de mieux définir une cible pour le lancement de livres électroniques. La question qui popup dans ma tête est la suivante : les « gros lecteurs » sont-ils plus enclins à changer de support ou les petits lecteurs vont-ils se mettre à lire plus parce qu’on leur donne un nouveau moyen de le faire ? …
Dans la seconde étude, nous avons travaillé sur le positionnement d’Amazon et sur la stratégie adoptées pour le lancement et l’exploitation du Kindle.
Pour ma part, je suis un utilisateur de l’Ipad d’Apple et je lis assez peu (entre 10 et 15 bouquins par an, sans attache à un genre particulier). Je préfère lire un livre papier pour toutes les raisons classiques ayant rapport au toucher, à la constitution d’une bibliothèque, etc. Cependant, et ayant accès à des ouvrages libre de droit, j’ai eu l’occasion de lire des classiques que je n’aurais probablement pas acheté. J’ai ainsi pu lire « Les Trois Mousquetaires » d’Alexandre Dumas et « Le Dernier Jour d’Un Condamné » de Victor Hugo. J’ai également télécharger « Guerre et Paix », « Le Tour du Monde en Quatre-Vingt Jour »et « Cyrano de Bergerac » que j’ai déjà entamé.
Évidement l’Ipad n’est pas un E-book comme les autres. La fonction de livre électronique est une application parmi tant d’autres et on n’achète pas cette tablette en particulier pour lire des bouquins. Cependant, je crois que je n’aurais jamais lu autant si cela ne m’avait pas été rendu aussi simple!
Lire c’est important. Les gens qui lisent beaucoup vous diront que c’est vital. C’est pourtant devenu une activité peu accessible, dont la plupart se détourne au profit de la télévision ou d’Internet. Et c’est dommage. Alors si la dématérialisation permet de simplifier l’accès a la littérature à un plus grand nombre de personne, je dis Yes !